Les Pyrénées orientales et ses paysages à couper le souffle, que ce soit en bord de mer ou en montagne.... Nous y sommes enfin ! Le pays catalan regorge de richesses culturelles et naturelles que nous avons hâte de découvrir.
Dimanche 10 septembre : Ille sur Têt et Villefranche de Conflent
C'est le grand jour, départ entre 8 et 9h selon les désirs de chacun et nous nous retrouvons tous sur le site des orgues d'Ille sur Têt pour un pique-nique rapide. Ces cheminées de fées de roche sableuse hautes de 10 à 12m se sont formées sur des millions d'années. L'érosion les façonne constamment. La couche supérieure encore végétalisée et dure les protège. Là où la coiffe n'est plus, l'érosion poursuit son œuvre, transformant peu à peu le paysage à la beauté bien fragile. Les colonnes tendres se creusent, les chapeaux s'effondrent. C'est malheureusement irrémédiable. Le sentier de 800m qui nous y mène est quelquefois inondé par les débordements (aiguats) du ruisseau du Pilo d'en Guil habituellement à sec. Les pluies d'octobre sont souvent très violentes. La Têt, en octobre 1940, a atteint le record d'un écoulement 10 fois supérieur au débit de la Seine à Paris ...
Nous continuons notre route jusqu'au beau village de Villefranche de Conflent, le Conflent étant l'ensemble des vallées qui confluent avec le lit de la Têt entre Mont-Louis porte de la Cerdagne et Rodès aux abords du Roussillon. Les fortifications construites au 11eS ont été remaniées par Vauban au 17eS. Le matériau est le marbre rose et la griotte exceptionnellement durs et le chemin de ronde est couvert d'une toiture en ardoise. Il fait construire également le fort Liberia perché sur un éperon rocheux. L'église romane (clocher gothique) est consacrée à Saint-Jacques. Elle se trouve sur un des chemins de Compostelle. Les deux rues du village sont le royaume des sorcières... Ici elles sont les bienvenues. Dans la légende, elles restaient l'hiver à l'abri dans les grottes et au printemps elles venaient au village où les gens leur offraient nourriture et cadeaux ; en échange elles leur assuraient prospérité joie et bonheur toute l'année.
Il est temps de terminer notre visite, nous devons être à la Pradella Bolquère avant 18h.
Le centre de vacances porte le nom d'un étang à proximité du lac des Bouillouses, étang de Pradeilles, estany de la Pradella.
Installation dans nos appartements très confortables et nous nous retrouvons dans la salle à manger commune pour l'apéro et le repas. Demain départ 8h pour une randonnée dans la vallée d'Eyne.
Et si nous faisions une partie de rummikub ?!!
Lundi 11 septembre : vallée d'Eyne
La vallée d'Eyne, nommée la Vallée des Fleurs, située au centre du Parc Régional des Pyrénées Catalanes, est classée Réserve Naturelle en 1993. 800 espèces de fleurs, 8050 espèces d'insectes, et une soixantaine d'espèces de papillons, c'est le lieu de prédilection des plus grands botanistes. De nombreuses plantes sont endémiques, rares et protégées. Nombre d'entre elles ont servi de médications élaborées dans la pharmacie de Llivia, la plus ancienne d'Europe.
Nous quittons rapidement la piste pour un petit sentier caillouteux qui grimpe dans la forêt. Les polaires retournent dans les sacs à dos. Nous remarquons un canal d'irrigation et non loin une orri, cabane en pierre sèche en tout point semblable à nos bories. Les couleurs du jaune au marron des parois rocheuses et du roux au vert de la forêt illuminent notre progression. Peu de fleurs en cette arrière saison.... Mais de beaux rhododendrons verdoyants à la sortie de la forêt. Ce devait être bien rouge cet été. Nous longeons la rivière au gazouillis fort agréable. Une petite cascade... Non Guy, ne sautes pas ! Mais si... Une branche à portée de la main et... hop, le sac à dos est récupéré dans le courant fuyant. Ouf, le portefeuille et le repas sont sauvés ! Sur le plateau herbeux un troupeau de vaches blanches paisse tranquillement, dédaignant notre passage plutôt bruyant. Plus loin deux marmottes, une fuyant, l'autre barrant littéralement leur trou, bien campée sur ses 4 pattes et nous regardant fixement. D'autres au loin, debout sur leurs postérieurs font le gué en sifflant. Que du bonheur !!! Un bon pique-nique au milieu de ce silence montagnard et nous redescendons en profitant pleinement de la vue sur Font-Romeu et les hauts plateaux du Capcir.
Mardi 12 septembre : les étangs du Carlit
Encore une belle journée ensoleillée pour aller explorer les lacs, nous avons de la chance. La route d'accès serpente le long du Têt au milieu d'une superbe forêt domaniale. Cette région du Capcir est nommée le Canada Pyrénéen, on comprend pourquoi... Elle est aussi appelée la petite Sibérie par rapport à la rigueur de ses hivers et on y rencontre la ligulaire de Sibérie, plante arctique que l'on trouve près des pôles. Nous remarquons un gros tuyau qui descend vers la vallée, il s'agit de la conduite qui achemine l'eau du lac barrage des Bouillouses afin d'alimenter une centrale hydroélectrique dédiée au fonctionnement du train jaune.
Le lac des Bouillouses où nous nous garons est un havre de paix dans un site naturel classé. Dans les immenses pâturages se côtoient vaches et chevaux français et espagnols, certaines parcelles appartenant à l'entrave espagnole de Llivia.
Le circuit des 12 lacs est d'une diversité et d'une beauté exceptionnelles. Lac des Bouillouses (la Bollosa) 2017m 149ha, étang du Vivé (estany de Viver) 2142m 3ha, le Noir (estany Negre) 2140m 4,5ha, la Coumasse (estany de la Comassa) 2160m 4ha, le Sec (estany Sec) 2150m 3,1ha, le Bailleul (estany de Vallell) 2230m 1,5ha, le Sobirans (estany de Sobirans) 2330m 4,3ha, le Trébens (estany de Trebens) 2319m 5,2ha, le Gombau (estany d'en Gombau) 2316m 1ha, le Castellà (estany de Castellar) 2292m 6,8ha, les Dougnes (estany de les Dugues) 2243m 3,8ha. Le sentier, ardu et accidenté au départ, puis plus agréable, serpente d'un étang à l'autre. Aucun n'est pareil, chacun nous surprend. Deux itinéraires sont proposés, une partie du groupe nous quitte pour faire plus court, nous continuons. Ca grimpe ça grimpe.... La forêt laisse place au caillou, nous sommes au pied du Carlit dont le pic aride culmine à 2921m. Nous mangeons au bord du lac de Dougnes avant de redescendre au-dessus du Vivé et rejoindre les copains à la voiture.
Petite anecdote ... Je passe à proximité d'une fille qui change son tee-shirt et la taquine. « Tu quittes le haut ? Quand est-ce que tu quittes le bas ? ». Elle n'était pas de notre groupe !!! Mais elle a ri, bonne joueuse... On s'est touché la main plus bas lors de la rencontre des 2 groupes !
Ce soir, nous faisons encore des progrès au rummikub !
Mercredi 13 septembre : les gorges du Sègre et Mont-Louis
Nous partons un peu plus tard, la rando est plus courte aujourd'hui. Le départ est à Llo, joli petit village à 1400m d'altitude renommé pour ses sources d'eaux chaudes sulfureuses. Le complexe thermal est très apprécié par certains de notre groupe ! L'eau sort à 35° via un forage de 80m de profondeur. Nous longeons le Sègre par la petite route tranquille qui suit la falaise abrupte composée de schiste et de calcaire. A une intersection, nous quittons le bitume pour, soit la piste à gauche pour le petit parcours, soit le sentier à droite. Pour nous ce sera le sentier, une sente herbeuse qui monte fortement jusqu'à la forêt où le pin à crochets est roi. Quelques passages rocheux et pentus nous coupent les jambes. Que nenni, nous ne nous découragerons pas. Comme dit si bien Philippe « les gros maigriront, les maigres périront » ! Nous apprécions le parcours en balcon ombragé car l'autre versant est plein soleil. Petite précision, l'Eyne que nous avons longé hier est un affluent du Sègre.
La descente au retour est pénible, pas de sentier en zig-zag, du tout droit dans un terrain défoncé. Nous mangeons sur un replat, avec vue sur la vallée de Cerdagne et le village de Llo avec la tour del Vacaro qui protégeait le château dont il reste quelques ruines. Merci Sylvie d'avoir trouvé ce lieu idéal pour une pause qui va reposer les genoux et émerveiller les yeux ...
Encore un peu de dénivelé négatif et nous retrouvons nos voitures. Quartier libre à tous. Quelques uns reviennent aux bains puisqu'ils sont à côté.
Direction Mont-Louis pour nous pour une visite de la forteresse. Vauban, toujours Vauban, plus de 300ans après lui, les fortes murailles vivent encore dans plusieurs villages ou villes de France. Le village (civil) et le fort (militaire) ont été construits sous Louis XIV en 1681. A la frontière de la Cerdagne, le Capcir et le Conflent, il a toujours conservé sa vocation de place forte. Vauban a déployé tout son génie dans la construction des fortifications. Aujourd'hui encore, la citadelle abrite le Centre National Entraînement Commando (1er régiment de Choc) créé en 1964. Gérard y était il y a 46ans ! Il est heureux d'y revenir. Il faut croire qu'il n'y a pas trop souffert !!!!
A l'intérieur nous faisons un petit tour avec le guide, surveillés de près par une jolie fille à la mitraillette. Le petit musée nommé puits des forçats, renferme quelques souvenirs et tableaux et surtout une magnifique « roue écureuil » qui permettait par un système ingénieux de récupérer l'eau potable. En tournant, elle déclenchait un mouvement de poulies qui faisait remonter un énorme seau. Comment tournait-elle ? Eh bien, à la manière des hamsters, en marchant dedans, d'où l'utilisation des forçats qui marchaient toute la journée pour déverser l'eau dans le bassin de récupération. Les seaux sont en bois de châtaignier sertis de fer et coniques et datent du 17eS. Le puits fait 28m de profondeur dont 12 d'eau à 6° et des sédiments où il est possible de retrouver encore des vestiges. Petit tour souvenir à l'extérieur des murailles avec vue sur les installations d'entraînement sur lesquelles je ne me risquerais pas mais qui tentent encore Gérard...
Il fait froid, rentrons vite retrouver les amis. Et pourquoi pas un bain au jacuzzi de l'hôtel ?
Jeudi14 septembre : rando, bains chauds, train jaune
Beaucoup de brouillard ce matin. Nous laissons la voiture à la gare de Mont-Louis La Cabanasse pour le retour en train jaune. Chantal doit prendre les billets. C'était déjà folklorique hier soir à la réservation. « par groupe de 5 ; vous êtes 1 groupe de 5 ? Non 5 groupes de 5, ah ! Tous seniors ? Non sauf 1 personne, ah... Prénoms noms dates de naissances pour demain matin » et j'en passe !! 20 minutes ce matin au guichet et il ne faut plus le papier longuement rempli... « 5 groupes de 5 ? non 4 groupes de 5 et 3 personnes, 2 ne viennent pas, ah... ça complique ça complique ... Surtout ne venez pas après l'heure ! (on s'en serait douté!)» Finalement nous avons nos billets, il était très long mais très gentil ! Et j'ai eu le temps dans le hall de prendre en photos les différents panneaux explicatifs des lieux que nous visitons cette semaine.
La rando n'est pas difficile, beaucoup de descente progressive puisque nous allons aux bains chauds de St Thomas au fond de la vallée. Le brouillard se dissipe rapidement et nous profitons pleinement des couleurs changeantes de la forêt. Nous avons une vue superbe sur le pont Gisclard (ou pont de Cassagne) construit entre 1905 et 1908 et d'une longueur de 253m. Le commandant Gisclard mourut en 1909 dans un accident ferroviaire au cours d'essais de charge. Le sentier serpente entre eau et forêt, le train jaune et rouge aussi, sur ses rails. Nous suivons un sentier botanique qui informe des essences des arbres du Conflent. Les bains chauds ne sont plus très loin. Pause pique-nique avec vue sur la piscine et nous y allons.
Les bains de St Thomas sont dominés par les montagnes pyrénéennes verdoyantes. Le cadre est magique. Ce doit être beau avec la neige. Ils datent du 19eS et sont rachetés par la commune de Fontpédrouse en 1988 qui les rend accessibles au public en 1993. La grande source sulfureuse sort à une température de 58°. Nous la supporterons à 37°, c'est déjà pas mal ! Nous devons toutefois penser à partir à l'heure, nous devons prendre le train à 16h37 à Fontpédrouse à 3km de là.
Un petit café et c'est reparti... Un dénivelé positif qui ne nous rafraîchira pas.
Le village s'étale en longueur, la gare est tout au bout. Nous sommes à l'heure.
Voilà le train jaune, il n'est pas complet mais nous devons nous séparer. Les impressions diverses se partageront à l'arrivée. Beaucoup de bruits, de grincements, il faut dire qu'il prend de l'altitude et qu'il souffre. Soyons honnêtes, en rando nous souffrons mais nous faisons moins de chahut ! Euh...
Véritable emblème de la région, il roule sur 63km de Villefranche de Conflent (427m) à Latour-de-Carol (1232m) en passant par Bolquère (gare la plus haute de France 1593m) Entre vallées et plateaux, entre ciel et montagne, le « canari » comme on le nomme ici s'élance vaillamment sur un dénivelé de 1200m. Nous sommes comme des enfants à l'arrivée, le chef de gare nous attend sur le quai content de voir nos mines ravies. Non Monsieur, nous n'avons pas manqué le train !
vendredi 15 septembre : barrage de Lanoux
Nous la faisons courte aujourd'hui aussi. Nous sommes à Porté-Puymorens, à 15km du Pas de la Case et l'essence n'y est pas chère...
Nous garons les voitures sur un parking en pleine nature, au départ du sentier des lacs. Nous formons deux groupes. L'un part faire le tour du lac de Font-Vive (estany de Font Viva) à 1886m d'altitude, rando plus courte et plus facile. Bordé de massifs forestiers et de pâturages où broutent des chevaux, il reflète dans ses eaux turquoises le pic des hauts sommets qui le dominent dont le Carlit à 2921m.
Nous empruntons le chemin surnommé sentier de la SNCF qui mène au lac barrage de Lanoux (estany de Lanos) à 2213m d'altitude Une forte montée dès le départ nous casse les jambes et nous coupe le souffle. Courage, là-haut c'est en balcon... Nous passons au-dessus du lac de Font-Vive, les copains nous voient, nous les apercevons, tout-petits et entendons leurs voix. Aurore a dit : « et si on buvait un coup » ! Incroyable d'entendre aussi bien alors qu'ils sont si loin... Le paysage est à couper le souffle, varié, sauvage. Nous repérons des grottes. En vérité ce sont les passages souterrains des wagonnets qui transportaient le matériel pour la construction du barrage. Nous en découvrons un en piteux état. Au loin une cascade, plus haut la maison des ingénieurs Nous franchissons une passerelle et sommes au pied du barrage haut de 45m. Impressionnant ! Nous grimpons afin de le dominer. A l'origine le plus grand lac naturel des Pyrénées (84ha) , il est à présent le plus grand barrage (172ha). Construit entre 1957 et 1960, ce fut un projet de longue haleine et une source de conflit entre l'Espagne et la France. La conduite traverserait le partage des eaux. Une galerie entre l'Ariège et le Carol a été construite pour compenser le débit prélevé. Le temps menace, nous activons le repas et la descente. Un vol de vautours fauves attire notre attention. Sûrement une carcasse quelque part... Yves nous rassure « papa vautour est descendu me voir, je lui ai dit, laisses les tranquilles elles sont trop vieilles » !!!! Ouf, on l'a échappé belle !
Nous retrouvons les copains aux voitures et partons vers le Pas de la Case. Essence et quelques courses et nous rentrons à la Pradella. Ce soir apéritif dînatoire.
Samedi 16 septembre : journée du patrimoine
C'est la journée du patrimoine, nous visitons Font-Romeu-Odeillo-Via (Font-Romeu-Odello i Vià) à 1200m d'altitude. Le centre ville est agréable. Nous passons devant le Grand Hôtel construit entre 1910 et 1914. Un écureuil saute de branche en branche. Le musée sans murs a ouvert ses portes. Attention aux courants d'air ! Galerie d'art en plein air créée en 2008, dite la plus haute d'Europe. Nous cheminons au milieu des sculptures. Puis arrivons au sanctuaire de Notre-Dame de Font-Romeu ouvert seulement lors des journées du patrimoine. La chapelle primitive étant trop petite, elle est agrandie en 1678. Le retable dédié à la Vierge Marie est réalisé par Joseph Sunyer, sculpteur catalan de talent, en bois de pin sculpté dans le bloc, doré et peint par l'atelier Escriba de Perpignan, entre 1704 et 1708. La vierge est descendue en procession à l'église d'Odeillo le 8 septembre pour y passer l'hiver. Elle est remontée à l'ermitage au printemps pour y passer l'été. Le camaril, petite pièce derrière le retable, est extraordinaire, un véritable joyau. Confié aux mêmes artistes, il est considéré comme le plus merveilleux visible en France. Nous restons éblouis par toute cette richesse. De nombreux ex-votos couvrent les murs de la chapelle. Nous sommes à mi-chemin de Rome et de St Jacques de Compostelle. Romeu veut dire pèlerin qui se rend à Rome, roumieu, élargi à tous les pèlerins (St Jacques, les jacquet, roumiage en Italie à Comboscuro).
Après le repas nous allons visiter le four solaire de Targasonne, centrale solaire thermodynamique à tour, projet Thémis des années 80. La Cerdagne a 2400h de soleil par an et un vent généralement faible, ce qui permet l'installation de la centrale. De 1983 à 1986 elle fabrique de l'électricité ; 1986 à 2004, elle est occupée par des astrophysiciens ; à partir de 2008 le CNRS mène différents projets ; de 2012 à 2014 importants travaux de rénovation ; depuis 2014 Thémis développe 3 missions, contribuer à l'innovation technologique dans le solaire, développer les formations et séminaires et promouvoir l'éducation à l'environnement pour tout public. Nous avons eu droit à un petit jeu tout simple de fonctionnement des miroirs qui nous a permis de constater la rapide augmentation de la température lorsqu'ils convergent tous vers le soleil. Deux autres fours solaires sont implantés dans la région. Celui de Mont-Louis édifié en 1947 par le professeur Trombe fut le premier au monde, actuellement voué à la production industrielle et artisanale ; le four solaire d'Odeillo mis en service en 1970, un des plus puissants mondiaux, abrite le laboratoire de recherches du CNRS.
Petite balade ensuite aux Angles, joli village montagnard sur son immense plateau à 1650m d'altitude et grande station de ski. Il domine le lac de Matemale, barrage digue de 223ha construit en 1959 et entouré par la forêt de la Matte aux majestueux pins sylvestres. Sur des hectares s'étendent un camping, une base nautique, un golf et tout un panel d'activités, paradis des amoureux de la nature et de l'aventure. Pendant ce temps, les plus gourmands sont allés à Saillagouse « visiter » la renommée boucherie charcuterie Bonzon et fils qui propose des produites de qualité et les plus paresseux sont retournés aux bains chauds de Llo.
Toute l'équipe se retrouve pour le dernier repas du soir et la dernière partie de rummikub... !
La soirée est émouvante, Yves, heureux d'avoir retrouvé son ami Bernard , nous conte quelques blagounettes sympathiques, Lynda prononce un émouvant merci et Aline clame un magnifique poème composé de main de maître.
Demain tout ne sera plus que souvenirs, souvenir d'une semaine extraordinaire bien menée par nos amis Chantal et Yaze qui ont eu beaucoup de travail et de patience, souvenir d'une forte amitié qui nous a liés. Souvenirs sans fin de nos aventures montagnardes...
Merci à tous pour ces moments de bonheur.
Du 10 au 17 septembre
Michelle S
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