raquettes champsaurines février 2017

Note utilisateur:  / 0

Détails

Écrit par Michelle Santoni

Nous nous retrouvons tous samedi chez Bernard avec un soleil de printemps, pas de neige autour de nous ; le pique-nique se fait finalement dans le jardin !!!

Départ 13h30 pour la station de ski de Laye. Le pic de l'Aiguille nous observe depuis ses 2140m. Une seule piste

est ouverte permettant aux enfants de s'amuser. Nous la remontons sur le bord avant de nous enfoncer dans le bois. Le sentier de la Cuque monte doucement en serpentant sous le couvert de la forêt domaniale de Bois-Vert. Doucement mais sûrement, traversant des pistes vertigineuses qui ne sont plus utilisées depuis deux jours faute de neige skiable, nous arrivons au point de vue de la Cuque où un panneau informe de l'environnement faune et flore des vallées et montagnes du Champsaur. La vue est superbe sur la station de Laye, St Bonnet et son plan d'eau, les montagnes enneigées au fond. Petit goûter réconfortant avant de repartir vers le Lauzon. Au détour du chemin, nous avons une vue magnifique sur le Queyras, les Orres et le chapeau de Napoléon. N'oublions pas que nous sommes sur la route qu'a emprunté Napoléon pour relier Golfe Juan à Grenoble via Gap en 1814. Alors exilé sur l'île d'Elbe, il décide de rejoindre Paris et de reconquérir le pouvoir. Il franchit le col Bayard avec la neige le 6 mars 1815. Encore un petit effort et nous retrouvons le sentier forestier avant de redescendre par la piste rouge très pentue. Nous faisons des lacets pour reposer nos genoux !!!
Retour dans nos foyers, une bonne douche réparatrice, un bon repas champsaurin et nous sommes prêts pour recommencer demain ! Le gîte a été parfait, une adresse à retenir...
La Ferme du Veyre aux Aliberts : accueil, chambres, repas, rien à dire, le top. Tout le monde a été enchanté.
Dimanche matin, rendez-vous à 8h45 et nous montons en voiture jusqu'au parking des Vachier à Gleize, près de la bergerie de Pierrot, le beau père de Bernard que nous avions rencontré en juin. La neige est bonne, excellente même, meilleure que la veille. Quelques plantes montrent leur nez. Le parcours sur le chemin du Lauzon rejoint à un moment le sentier de la veille. Nous montons toujours et atteignons le col de Gleize culminant à 1696m. Cette brèche dans la ligne des crêtes borde le massif du Dévoluy, la montagne de Charance et le pic de Gleize vers lequel nous allons continuer. Nous laissons la route forestière qui mène au site de Chaudun, ancien village qui comptait 160 habitants en 1790 et qui vivait quasiment en autarcie. Ce milieu inhospitalier força les gens à abandonner le village. On dit qu'autrefois une jeune fille mourut en route pour aller chercher un médecin pour sa grand-mère malade. De nos jours il ne reste que des ruines, l'église St Jacques était encore debout en 1930. L'étroit sentier qui mène au pic de Gleize (2161m) passe dans la forêt, la neige y a fondu à de nombreux endroits. Les lacets mènent à un replat où nous laisserons quelques amis qui commencent à fatiguer. Nous les récupérerons en redescendant après le repas. Puis nous suivons une sente qui monte en ligne droite vers un deuxième replat où le reste de l'équipe mangera à 1900m environ d'altitude sur un immense tapis de neige immaculée. Seuls trois courageux « Verts Terribles » feront un aller retour au pic de Gleize tout près de nous. La vue d'un chamois qui les observe sans peur les récompense de leurs efforts. Petite pause pour qu'ils reprennent des forces et nous quittons presque à regret ce lieu sublime. Toute la troupe se retrouve et reprend en s'étirant le chemin du retour.

Ce fut un week-end extraordinaire, nous sommes heureux d'avoir pu le faire et en garderons un souvenir inoubliable.
Un grand merci à cousin Bernard.... !

Les 18 et 19 février 2017
Michelle S

• < Précédent
• Suivant >