C'est encore un beau dimanche qui s'annonce pour aller arpenter les collines qui s'étendent de Mallemort à Sénas.
Nous garons nos véhicules à proximité de la colline de la Pécoule. Elle n'est pas très haute,moins de 200m, comme ses sœurs de Mallemort ou d'Alleins. Nous parcourons
la crête blanche d'où l'on domine la riche plaine agricole le long de la Durance. Vignes, vergers, cultures maraîchères forment une mosaïque de couleurs et un havre de verdure entre les collines sèches. Au loin, la chaîne des Côtes et de la Trévaresse aux versants doux et boisés, les falaises et crêtes déchiquetées des Alpilles, le sommet pointu des Opiès où nous apercevons la tour, la barre sombre du Luberon. Nous les connaissons toutes pour les avoir parcourues, nous les avons aimées pour leur beauté. Sur le chemin de la Cabre, nous traînons, prenons en photos les multiples fleurs, rencontrons un adorable troupeau de chèvres aux longues oreilles et dépourvues de cornes. Si je ne me trompe pas, ce sont des chèvres nubiennes (originaires de Nubie, Afrique). Elles sont d'excellentes laitières et très sociables. Elles s'approchent sans crainte, groupées, calmes, curieuses. Elles diffèrent totalement des chèvres du Rove, tant au point de vue physique que caractériel. Nous sommes surpris par leur allure altière et familière à la fois. Nous passons dans un hameau où un superbe jardin déborde de fleurs de toutes sortes, entretenu à la perfection, et qui invite à la contemplation.
Puis ce sont de magnifiques chevaux blancs, trapus qui nous saluent et quémandent quelques touffes d'herbe. Nous remontons sur la colline de la Cabre, îlot de roches et de garrigue. Nous suivons la crête et redescendons vers un large bosquet où quelques uns se sont déjà installés, affamés et épuisés par la chaleur qui plombe à présent. Ce coin de verdure nous rafraîchit et nous reprenons des forces avec les pâtisseries de chacun et une petite sieste méritée. Nous resterions bien ici, c'est si agréable...
Nous repartons en file indienne, attention aux innombrables orchidées qui prolifèrent sur ce versant, orchis et ophris de toutes sortes. Nous traversons la Nationale, les voitures roulent à vive allure !!! Nous remontons sur le terrain broussailleux puis redescendons. J'entends Antoine qui rouspète... On ne devait plus monter ! Soudain, nous apercevons des vestiges en bas. Ancien château ? Ancien pont ? Ancienne chapelle ? Les questions fusent. Je pencherais plutôt pour cette dernière. En effet, Gilles nous le confirme. C'était la chapelle Ste Marie des Méjeans. Il s'agissait d'une chapelle domaniale appartenant à un notable important, un certain Radwulph de Senatio. Son nom apparaît vers 1060 dans une cérémonie au monastère St Victor à Marseille, à laquelle participaient les comtes de Provence. On ignore la date et les circonstances de sa destruction. Perdue au milieu des champs et des vignes, elle garde son secret jalousement.
Nous profitons d'un passage boisé pour nous pauser et poser nos fesses ! La chaleur particulière de cette journée nous accable. Repartis au milieu des champs, nous sommes surpris par la sécheresse du lieu. Les voitures sont là, elles attendent patiemment le retour de leurs propriétaires ! Il est tôt, nous languissons la douche réconfortante... !
Belle randonnée dans ces massifs des Alpilles, plus minuscules, mais à égale richesse environnementale et groupe fort sympathique, que demander de plus pour passer un bon dimanche ?
Merci à Gilles de nous offrir tout cela.
Le 21 mai 2017
Michelle S
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