Le Grand Puech

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Écrit par Michelle SANTONI

Nous sommes nombreux ce dimanche pour la première randonnée après les fêtes. A croire que nous voulons tous é-li-mi-ner !!! Nous trainons un peu avant le départ, il y a beaucoup à dire… Les fêtes nous ont séparés quelques temps.


Nous entrons dans Mimet, le plus haut village des Bouches du Rhône (491 m d'altitude) aux hivers très rigoureux. Son nom d'origine celto-ligure signifierait « le géant ». La RD8 qui le relie à Simiane porte

d'ailleurs ce nom « route du géant ». Le film « le boulanger de Valorgue » avec Fernandel a été tourné à la boulangerie du vieux Mimet et sur la place du village.

Nous descendons pour découvrir la glacière de Mimet. Au XVIIeS, elle alimentait la ville de Marseille en glace. L'extraction, le découpage et la livraison se faisaient la nuit pour éviter les déperditions.


Nous prenons ensuite le sentier qui grimpe jusqu'à l'oppidum celto-ligure de la Tête de l'Ost .
C'est un petit village fortifié qui daterait de l'âge de fer et aurait été principalement occupé au IIeS avant JC par le peuple gaulois des Salyens, comme celui d'Entremont (Aix en Pce). Il est classé monument historique depuis 1992.

Mais fuyons les gaulois et leurs envahisseurs romains pour revenir à notre ère et remonter vers des places plus élevées comme le Grand Puech perché à 779 m dans le massif  de l'Etoile. Tout au long du chemin, nous dominons l'imposante Sainte-Victoire, et les villages depuis l'étang de Berre jusqu'au mont Olympe. Nous traversons une forêt de chênes et de pins et en surprenons deux qui s'enlacent tendrement dans un langoureux baiser. Peut-être la prochaine fois y trouverons-nous un pin aux feuilles de chêne ? De magnifiques houx porteurs de nombreuses baies rouges s'élèvent vers le ciel et la monnaie du pape brille de mille feux. Plus nous approchons du sommet, plus nos yeux découvrent les détails de la côte marseillaise. De là-haut, nous avons un panorama exceptionnel, un peu embrumé, sur les îles du Frioul et du Château d'IF, Marseille et son port.


Nous prenons volontiers notre pitance car il est tard et nos estomacs crient famine. Corinne et Francis n'étaient pas là pour alerter l'opinion ! Une inondation de desserts nous submerge ... Comment voulez-vous qu'on maigrisse ?!!

La descente par le sentier caillouteux et rocailleux est sportif, resserré par endroits entre des rochers où nos sacs gênent le passage. Bien sûr, un certain A.S. dont je ne donnerai pas le nom, pense que Gilles n'aurait pas pu faire cette sortie, mais c'est une mauvaise langue ! Il sera puni le 31 janvier et redoublera son année.
Bref, l'ambiance est toujours au top, rien ne freine les Verts Terrils dans leurs délires et le retour aux voitures se fait dans la bonne humeur.


Puisqu'Antoine ne veut pas nous offrir l'apéro, rentrons chez nous et remercionsClaude pour cette magnifique balade.

Michelle S.

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