Claude n'annule pas la rando, il a confirmé hier soir qu'il la maintenait, ça fait plaisir !
J'ai tellement regretté qu'il fasse si mauvais il y a deux ans, brouillard épais et grosse pluie qui nous avaient contraints à rentrer plus vite… Cette fois, nous n'aurons même pas besoin de la polaire et de la cape que nous avons dans les sacs à dos.
Il fait déjà bon
au rendez-vous le matin à Aureille, charmant petit village au coeur du parc naturel régional des Alpilles, dominé par les ruines d'un château du XIIeS.
Tout d'abord, un clin d'oeil à André Soler, grand raseteur originaire d'Aureille et dont j'ai toujours entendu parler dans ma jeunesse quand les arènes de St Chamas accueillaient les courses camarguaises si populaires et si excitantes. Il avait obtenu la Cocarde d'Or, ce qui n'est pas négligeable. Vous connaissez le principe ? Il faut enlever la cocarde accrochée à la corne nue d'un taureau, sans aucune mise à mort, le top pour le taureau, plus difficile pour le raseteur… J'adorais !!
Mais revenons à nos moutons, c'est moins dangereux !
Le sentier, au creux des collines, sépare les Opies datant de la période du jurassique du reste des Alpilles, plus jeunes, du crétacé inférieur. Nous traversons une végétation qui a bien repoussé suite à un incendie. Les petits chênes verts sont beaux.
Nous arrivons bientôt au col où un vent très fort, tiède et humide, nous fouette. Nous contemplons au loin le rocher de Roquemartine, lieu de souvenirs inoubliables d'une rando qui nous a valu le nom de « Verts Terribles », avec -16° … Au fond, l'étang de Berre et à nos pieds la vaste plaine de La Crau. La tour nous guette, là-haut. Elle nous attend, nous appelle. Nous arrivons.…! enfin pas trop vite, ça grimpe, les pierres roulent sous les pieds, les rochers sont hauts à enjamber. Nous agrippons tous les arbustes à notre portée, ils sont bien accrochés. Enfin nous y voilà. Perchée à 492m d'altitude, elle domine la chaîne des Alpilles. Nous avons une vue imprenable sur toute la vallée.
Nous devons descendre un peu pour prendre notre repas à l'abri du vent. Les desserts nous réconfortent.
Un seul sentier pour monter à ce piton rocheux et le quitter, nous allons donc le reprendre afin de rejoindre au col l'autre chemin, plus large. Serait-ce l'altitude ? Le chocolat ? L'ambiance est chaude, grivoise, les mots fusent plus rapidement que nos jambes. Tout s'enchaine et se déchaine, il y aura même un récital de chansons enfantines ! Bref, une pêche d'enfer, on ne s'ennuie pas aux Verts Terrils.
Nous traversons les vignes où les gourmands(es) grapillent, grapillent. Puis nous empruntons un GR, partie du chemin de St Jacques de Compostelle venant de Rome. Il serpente largement entre plaine et collines, agréable. Nous découvrons une vieille bergerie, de superbes abreuvoirs en pierre, longeons des enclos à taureaux sans bestiaux et surprenons un renard qui s'enfuit devant nous par bonds dans les broussailles.Il était plus sauvage que celui du Verdon !
Nos jambes et surtout nos pieds commencent à souffrir, nous avons notre compte ce dimanche…! Les étirements nous soulagent.
Merci, Claude, pour cette journée magnifique.
Michelle S.
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