Etes-vous sûrs que nous sommes en février ? Le soleil est éclatant, les arbres en bourgeons, les oiseaux chantants... et les Verts Terrils en délire !
Pichauris ? C'est la colline de l'aurore,
auri signifiant le versant du soleil levant et pich déformation de puech signifiant colline. Nous entrons dans le parc, vaste domaine de plus de 1300ha acquis par le Conseil Départemental en 2006. Le Jarret y prend sa source avant de se jeter dans l'Huveaune à Marseille Sainte Marguerite. C'est le paysage si cher à Pagnol et le cadre idéal pour le tournage des films d'Yves Robert tirés de ses livres. Dans le Château de ma mère, Joseph, le père de Marcel, rêvait de vendre la moitié des grives qu'il avait chassées à l'auberge de Pichauris. On y trouve l'image rurale de la Provence ; l'ancienne bastide, la bergerie qui a repris sa fonction pastorale. De nombreux vestiges sont plus ou moins visibles dans la végétation. Le château de Ners, nommé « casteou viei » a été construit au 12eS par Raimond 1er, évêque de Marseille, pour conserver ses droits de péage. Des murs et des deux tours, il ne reste plus grand chose. En 1583, il appartenait à la famille d'Albertas. Il y aurait eu de nombreuses habitations et une église dédiée à Saint-Etienne possédant des fonts baptismaux. Des vestiges industriels existent aussi, une plâtrière exploitée jusqu'en 1930 par les émigrés piémontais venant de la vallée de la Varaita. Ils ont fait souche à Allauch. Ils exploitaient le gypse pour le transformer en plâtre pour Marseille.
Le contraste de la végétation entre l'adret et l'ubac est surprenant. Le sentier qui serpentait d'abord en balcon face au col Sainte-Anne et au mont Julien dans la garrigue, s'enfonce maintenant dans une forêt dense, voire humide, et qui nous protège des rayons ardents du soleil. Arrivés sur la crête, s'étalent à nos pieds Marseille, sa baie, les innombrables immeubles et les tours jumelles, l'Etoile, le Pilon du Roy et le col des Ouides, face à nous, où nous avons bien crapahuté vendredi avec deux classes pleines d'énergie.
Gilles nous entraîne au bout d'un sentier sur le plateau étroit où nous allons pique-niquer. Le lieu est fabuleux, la vue à 360°... De Marseille au pic de Bertagne, la Sainte Victoire, la Sainte Baume, les Alpes où la neige a disparu (aie aie aie, le week-end raquettes!)
Notre repas se passe dans la gaieté. Entre Hermès qui a volé le fromage d'Aurore et les choristes Monique et Yvette, l'ambiance est garantie ! Et je ne parle pas des desserts ! Les oreillettes de Gérard, les cakes d'Yvette et de Chantal,... Je crois que nous devrions commencer par la fin dorénavant et manger (ou pas!) notre repas ensuite. Seul le soleil nous a boudé et nous avons remis nos couches.
Nous repartons par la large piste. Ca papote, ça papote... Nous rencontrons plus de monde, plus de vélos. Gilles nous fait le coup de la panne, enfin.... Le coup des bâtons qu'il a oublié plus haut et qu'il retourne chercher ! La grande prairie qui s'étend à l'entrée du domaine est envahie de familles qui profitent du beau temps. Ce pré n'est fauché qu'à la fin de l'été afin de protéger les insectes qui y foisonnent.
Nous retrouvons nos voitures, restons un moment avant de nous quitter, il n'est pas tard.
Merci Gilles pour cette splendide randonnée, merci à tous pour votre excellente compagnie et bravo aux cantatrices !!!
le 9 février 2020
Michelle S
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