Beau dimanche en vue, tant pour la météo que pour la rando... D'après ceux qui l'ont faite le mercredi, elle est sublime !
Nous voilà réunis sur le parking pour écouter les explications de Gilles. L'Aigue Brun prend sa source à Auribeau, à 700m d 'altitude, pour se jeter 23km plus loin dans la Durance à Lauris. C'est une rivière
de première catégorie, c'est à dire propre, où l'écosystème aquatique est en bonne santé. Pour preuve, on y trouve la truite fario, le barbeau méridional et l'écrevisse à pattes blanches. Il faut éviter de s'y baigner afin de la préserver.
Elle est une des rares dans notre région à couler en permanence, tantôt en aérien, tantôt en souterrain, au milieu d'une forêt luxuriante. Les espèces végétales sont également inhabituelles chez nous, érables, frênes, aulnes, saules, tilleuls, noisetiers. Nous ne semblons pas être en basse Provence... De nombreux vestiges font penser que l'eau y a été domestiquée autrefois. Dans la haute falaise que nous longeons, nous retrouvons aussi la présence de l'homme, baumes, grottes, abris sous roche qui ont été habités, des traces de trous servant à mettre des poutres, auges, tombeaux. Ces immenses falaises sont le terrain d'escalade de grimpeurs chevronnés. Elles sont toutefois interdites à certaines périodes afin de ne pas déranger les espèces comme l'aigle de Bonelli ou les pipistrelles. Nous sommes surpris par le nombre d'arbres, fleurs, mousses qui poussent dans les failles et semblent sortir directement de la pierre... Le lieu est magique et l'on peut croire que nous allons voir apparaître Merlin l'Enchanteur et la fée Clochette à tout moment dans cette nature verdoyante envahie de lierre et de lianes. La balade dans le sous-bois silencieux et humide, à l'abri du soleil et de la chaleur, est extrêmement agréable.
Nous arrivons bientôt à Sivergues où la température nous surprend à terrain découvert !
C'est l'heure du repas, la petite place est envahie de monde, nous cherchons un coin ombragé.
Yvette nous régale avec son gâteau à la noix de coco.
Rapide tour de ce minuscule village de quarante habitants aux rues magnifiquement caladées. Il est le départ de nombreuses randonnées dans un cadre idyllique et un calme sans pareil. La petite route qui y mène ne va pas plus loin. Il domine le vallon de l'Aigue Brun et on comprend que les Vaudois l'aient choisi comme site stratégique pour échapper à leurs agresseurs. Il devrait son nom aux six vierges (sex vergae). La femme de St Castor et ses six compagnes y auraient fondé un couvent au 5eS. Nous prenons le chemin de randonnée qui traverse la rivière, longe les crêtes et domine le parcours du matin face à nous. Nous sommes moins au frais là-haut, mais une légère brise sèche notre transpiration. Bientôt nous pourrons nous rafraîchir à la Baume de l'Eau, une belle surprise que nous réservait Gilles. Cet abri sous roche et son bassin sont immenses. L'eau est potable, il est interdit de s'y baigner. Nous quittons à regret ce lieu bienfaisant. Plus loin nous reprenons un temps de repos face à la baume énorme que nous avons escaladée le matin et l'habitat sous roche que nous ne pouvions voir en dessous. Au loin, perché sur son éperon rocheux, le fort de Buoux étale ses ruines, quelques pans de murs. Il fut construit au 13eS sur l'ancien oppidum.
Arrivés à l'auberge des Seguin, nous souhaitons prendre un café. Nous y pensons depuis midi, mais nous ne l'aurons pas ; on vient gentiment à notre rencontre nous signifier que nous n'aurons pas satisfaction, « trop de repas servis à midi, trop de travail encore à faire... »
Nous repartons à la voiture, fortement déçus ...
Un grand merci Gilles pour cette superbe et sportive randonnée. On s'est régalé....
Le 2 juin 2019
Michelle S
<< 202209<20238 | septembre 2023 | >202310 >>202409 | ||||
![]() |
||||||
lun | mar | mer | jeu | ven | sam | dim |
1 | 2 | 3 | ||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 |
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 |
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 |
Il y a 1 utilisateur en ligne
|
Tous droits réservés 2013, les Verts Terrils - Mentions Légales