Quel plaisir de se retrouver après deux mois d'un confinement pesant. Bien sûr, pas d'embrassades, pas d'étreintes amicales, mais des sourires, des rires et des gestes qui en disent long...
A 727m d'altitude, la somptueuse forêt de cèdres centenaires
s'étend sur dix kilomètres. Ce site fait partie du réseau Natura 2000 et la richesse et la variété de ses milieux naturels sont reconnus au niveau européen (falaises, forêt, garrigue). La cédraie fut plantée en 1862 avec des graines en provenance de l'Atlas algérien afin de repeupler le sommet du Petit Luberon. Les pâturages envahissaient alors les crêtes du Luberon, à présent les troupeaux continuent d'assurer le débroussaillement. Arbre méditerranéen, le cèdre supporte bien la sécheresse et résiste aux incendies. La forêt a d'ailleurs réchappé à celui de 1952. Les plus vieux arbres sont imposants, et leurs progénitures forment la forêt d'aujourd'hui, exploitée régulièrement par l'Office National des Forêts. Les coupes d'éclaircies produisent à l'échelle locale du bois pour la menuiserie et la construction. Nous constatons que certaines cimes ne sont pas dressées, ce sont les cèdres matures.
Nous passons la barrière, le sentier de découverte est envahi de personnes à pied, à vélo, d' enfants ravis de pédaler ou de courir dans cette allée large et droite. Nous fuyons le monde, tournons vers un étroit sentier qui domine bientôt la large vallée de la Durance. Nous restons un moment en contemplation devant ce paysage qui s'étend à perte de vue (la Chaîne des Côtes, les Alpilles...). Les langues vont bon train... ! De larges pistes serpentent dans ce vaste domaine forestier. Plus loin, l'arche du Portalas nous surprend par sa beauté, forme aérienne de l'érosion du calcaire par les eaux d'infiltration.
Il est temps de trouver un coin ombragé pour prendre notre repas ; assis plus ou moins en cercle, respectons les distances ! Nous tentons une petite sieste, mais Gilles sonne déjà le départ...
La chaleur nous accable, le soleil nous brûle... Nous empruntons un étroit sentier qui pénètre dans la végétation protectrice. Des falaises, des grottes... A l'intérieur des grottes, l'atmosphère est rafraîchissante, nous y resterions bien un instant pour récupérer. Mais le chef est intraitable, nous devons continuer. Enfin une petite pause est accordée à l'ombre de l'abri sous roche !
C'est le moment d'annoncer les gagnants du concours de ruches, Philippe et Danielle recevront le prix masculin et moi le prix féminin. Vous aurez les photos de nos œuvres très bientôt !
Le retour par le sentier découverte est encore très ensoleillé, il semble long jusqu'aux voitures.
Seul bémol dans cette fin de journée, des contrôles voiture après voiture pour vérifier le respect des 100km par la gendarmerie. Gros bouchon sur le chemin de la forêt...
Merci Gilles pour cette magnifique balade qui a permis des retrouvailles chaleureuses.
Le 21 mai 2020
Michelle S
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