-4°C ce matin et nous sommes quand même dix au point de départ. Le temps de ranger mes dossiers je me retrouve abandonné par les participants sans doute pressé de se réchauffer en marchant. Dur le métier d'encadrant! Pour les rattraper j'oublierai mon appareil photos dans la voiture. Je me venge en les entraînant dans une grimpette qui fait monter la température!
La piste s'enroule sur les contreforts des Monts Auréliens. Plus nous nous approchons de ceux-ci, plus le sol est glacé; les flaques sont gelées sur plus de 5 cm. Il faut faire preuve de prudence et d'équilibre. Marie Claude s'amuse à tester la solidité de la glace; aucune chance pour elle de la faire craquer.
Arrivés au pied de la raide montée qui mène à la crête, je perçois une touche de découragement sur certains visages. La promesse du repas à prendre au sommet suffit à re-motiver les troupes.
Sur le plateau sommital un petit vent frisquet nous accueille; vite un abri pour mettre la table! Le ciel se couvre et la température baisse, le repas est vite expédié. Quelques douceurs en guise de dessert et nous reprenons notre progression sur cette longue crête qui permet d'admirer toute la région. Les lourds nuages qui couvraient la Sainte Baume et arrivent très vite vers nous. Il neige déjà sur la vallée de l'Huveaune et rapidement c'est à notre tour d'être entourés d'une multitude de minuscules cristaux de glace. Côté nord, le soleil joue avec les flocons et nous offre de superbes arcs en ciel.
A l'extrémité de la chaîne il faut descendre en prenant beaucoup de précautions car le terrain est difficile. Arrivés à l'héliport nous nous octroyons une petite pause récupératrice. Marie Claude qui a du flair, reprend sa recherche de ciste, espérant être aussi chanceuse que sur la crête.
A partir de cet endroit la progression devient plus facile mais nous perdons du temps à chercher l'épave d'un avion crashé sur la pente en 1986. C'est de ma faute, j'ai oublié sa position exacte... Marie Claude est la première à trouver l'objet de nos recherches.
Un petit chemin, dégradé par les fortes pluies, nous ramène vers la piste principale puis aux voitures. Soulagement pour celles qui craignaient la marche de nuit.
16 km, pas loin de 750m de dénivelée, une ambiance hivernale particulière et tout le monde est passé sans problème; il m'a même été demandé de reprogrammer cette sortie!
Pour les photos...heureusement Marie Claude était là! Ce sont donc les siennes que vous trouverez dans mon album
Info: L'épave est celle d'un Cessna 172N Skyhawk, immatriculé: Fox- Golf Bravo Juliet Oscar (F-GBJO pour les intimes) fabriqué par Reims Aviation (N° 1766) accidenté le 8 décembre 1986.
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