Nouveau week-end dans les gorges du Verdon. La météo ne s'annonce pas aussi belle que l'an passé, mais nous ferons avec …
Nous partons le samedi matin pour le camping de Carajuan, les voitures chargées à bloc et le moral au plus haut, trop contents de passer quelques jours dans un coin de rêve.
Nous arrivons tous à l'heure afin de pouvoir monter les tentes avant le repas et commencer la première randonnée assez tôt. Nous retrouvons nos anciens emplacements autour du barbecue et à proximité des douches. La bonne humeur est déjà au rendez-vous et une fois le pique-nique terminé nous sommes fin prêts pour affronter la Barre de l'Aigle.
Notre but ? Observer les vautours
qui ont été réintroduits en 1999.
Nous quittons le camping, de gros nuages noirs à nos trousses. A la hauteur du pont de Carajuan, nous remarquons la largeur de la confluence du Jabron et du Verdon.
Nous avons très chaud sur le sentier qui monte dans la forêt. Dès que nous arrivons à la lisière du bois, nous apercevons les rapaces qui tournoient au-dessus de nos têtes. Nous restons un bon moment au bord de la falaise, les appareils photos chauffent, certains oiseaux passent plus bas mais avec une telle rapidité qu'il est difficile de les saisir dans nos objectifs.C'est fabuleux, nous sommes sur leur territoire, autour de leur enclos, apercevons la volière où les humains leur déposent la nourriture. Cet éboueur de la nature consomme des carcasses ou charognes sans aucun problème, leur appareil digestif détruisant les bactéries. Cela limite la propagation des maladies. Nous distinguons des petits sur un rebord de falaise en face de nous. Il y en a sept. Nous avons du mal à quitter ces lieux, de plus nous avons une vue imprenable sur la région. Dans la descente, nous prenons le temps de prendre encore quelques photos de fleurs et vieilles demeures en réfection. Comment font-ils pour monter là avec un chemin aussi mauvais ?...
De retour à nos tentes, nous apprécions la douche bien chaude. Une petite trempette des pieds dans le Verdon glacé, aux genoux pour certains et encore plus pour Claude qui s'y vautre !!
Préparation du repas, tout le monde donne un coup de main, même au barbecue et nous pouvons trinquer à notre week-end qui s'annonce bien. JClaude, Elisabeth et Josiane ont le plaisir d'échanger quelques mots avec le couple d'italiens qui loge tout près de nous (les pauvres …!) Pour l'instant, la pluie nous a laissés tranquilles. Nous devons nous coucher tôt car demain rude journée.
Debout 6h ce dimanche matin, pliage des tentes pour ceux qui repartent ce soir, copieux petit déjeuner et c'est parti pour le sentier Martel…
Nous laissons des voitures au Point Sublime, point de retour de notre randonnée et nous nous casons dans les autres véhicules pour rejoindre à une demi-heure de là le point de départ au chalet de la Maline, maison du Club Alpin. Tout au long de la route des Crêtes, nous contemplons les gorges étroites et profondes du Verdon et sur la rive droite le fameux sentier long de 15 ou 16 kms. Nous voilà sur les pas de Martel, venu ici en 1905 afin de faire des relevés hydrogéologiques sur la rivière pour la Compagnie Electrique du Sud-Est.
Quelques gouttes de pluie fine au départ rend les pierres glissantes dans la descente, attention ! Mais ce petit épisode est court et ne nécessite pas la cape. Face à nous la falaise et au-dessus un hôtel, tout au bord..., puis plus loin une galerie où passe la route. C'est impressionnant. Au Pré d'Issane nous stoppons un peu pour boire, le Verdon tantôt bleu tantôt vert se rapproche, caché par moments par un écran de verdure.
Puis nous franchissons l'éboulis des Guègues retenu par un très beau muret de pierres et arrivons au carrefour de la Mescla (mesclun en provençal,mélange). Nous sommes d'accord pour descendre un km de plus afin d'admirer ce confluent de l'Artuby et du Verdon aux eaux de différentes couleurs, où se noya l'abbé Pascal en 1928.
A 200m au-dessus de nos têtes, des randonneurs contemplent, depuis le belvédère de la Mescla, ce magnifique site.
Nous revenons sur nos pas et affrontons la dure montée jusqu'à la Brèche Imbert. Nous prenons le temps d'admirer un paysage à couper le souffle, la falaise trouée que nous percevions depuis un moment et tout au fond la majestueuse falaise de l'Escalès. Nous devons à présent descendre les 100m de dénivelé dans la brèche par l'escalier métallique de 252 marches, c'est fabuleux. Sur le chemin, nous rencontrons des baumes magnifiques avant d'arriver au défilé des Baumes Fères, lieu idéal pour notre pause repas et la baignade dans l'eau un peu trop fraîche pour moi... C'est là que le renard avait emporté le pique-nique de MClaude l'année dernière. Tiens, parlons en de ce Goupil ! Le voilà qui montre son nez, puis ose s'asseoir en attendant la nourriture et prend même la pose photos... C'est une petite femelle, elle porte à son terrier le pain que nous lui jetons, elle fait ses réserves et est infatigable.
C'est l'heure d'une petite sieste avant de repartir, Claude la chasse et elle nous laisse tranquille.
Nous repartons, il faut passer les tunnels. Nous n'empruntons pas le premier, désaffecté, qui nous envoie un courant d'air froid surprenant. Le deuxième, celui du Trescaïre, est long de 110m, vite passé. Le troisième, le Baou, 670m, est très humide, nous marchons dans l'eau et les lampes frontales sont nécessaires. Une ouverture taillée dans la roche permet d'accéder à la Baume aux Pigeons, cavité d'une hauteur de 60m. A la sortie du tunnel, nous apercevons au-dessus de nous les premiers arrivés qui nous attendent sur le parking du couloir Samson. Les photographes sont toujours en retard ! Nous devons encore monter jusqu'au Point Sublime. Nous y voyons des gens qui s'émerveillent du paysage. C'est là que nous nous disons au revoir après récupération des voitures au chalet de la Maline. Certains travaillent demain, les malheureux...
Nous sommes onze à rester au camping pour la randonnée du lundi qui se fait sur le chemin du retour, au lac de Sainte Croix. La fatigue de la journée ? Départ des plus farceurs ? Absence de notre intermittent du spectacle ? La soirée est plus calme. Messages des absents, ils sont bien rentrés. Une pensée pour Bruno, notre petit gars qui a super bien marché. Ce sera dur demain au collège ! Un vent fort se lève ce soir et souffle toute la nuit. Mais toujours pas de pluie.
On traine pour le départ du lundi matin et on pense à ceux qui ont repris le boulot. Nous quittons définitivement le camping et nous rendons à Bauduen, ravissant village provençal au bord du lac de Sainte-Croix. Ce lac artificiel a été créé lors de l'édification du barrage du même nom en 1973 et l'ancien village des Salles ainsi que son église ont été détruits et noyés.
Après une visite de Bauduen, nous longeons les rives du lac d'un bleu si pur jusqu'à une ravissante plage ombragée et déserte pour manger et se baigner. L'eau y est bien meilleure que dans le Verdon qui descend du col d'Allos à 2819m ! Nous commençons notre randonnée à 15h, faignants Verts Terrils !
Le parcours (un aller retour) n'est pas très long mais assez violent pour nos cuisses endolories dans la dernière montée au milieu de gros blocs rocheux. Une petite mouillette de bras, jambes et visage à notre plage pour enlever la transpiration et se rafraichir. On peut dire qu'aujourd'hui ce fut une "rand'eau fesses " !!
Notre week-end sera inoubliable. Un grand merci à Claude qui l'a si bien organisé.
Merci beaucoup aux Verts Terrils pour leur générosité envers moi et leur gentillesse, c'est avec grand plaisir que je vous envoie mes « reportages » et que je vous inonde de mails …
Bonnes vacances à tous et à bientôt pour quelques-uns.
Michelle S.
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